Avec ou seul...

Voici là, ce que je mange:

Ce qui te trouble, m'arrange

Ce qui me trouble, t'arrange

J'aimerais que ça change

Et qu'on vive un bon échange.


Alors je resterai étrange,

même si ça dérange,

car autrement si je me range,

je devrai soit m'endurcir,

m'engourdir

ou mourir.


Alors je préfère un temps en souffrir,

mais je ne vais pas partir,

ni m'avilir,

même si pour moi l'objet de ma souffrance

est une distante présence

qui continu dans une douloureuse indifférence.

...pour moi c'est cruel, quand j'y pense,

J'attends qu'on sorte de l'ignorance,

Pour moi c'est impossible l'indépendance,

Tandis que se croisent nos existences.

J'vis ça comme une torture. Il me panse!

J'ai hâte que tu Lui donnes une chance,

Et que plus léger on avance!


Ma direction passe à travers,

je resterai solidaire,

si j'me défile, je me perd

et deviens solitaire.


Alors pressante est ma voie,

je deviendrai un porte voix,

tout en portant ma croix,

parce que je n'ai pas d'autre choix

sinon je m'écrase sous le poids

d'une solitude

qui déjà était habitude,

mais étourdissante incertitude.


Ma passion aura raison de cette pression,

je connaitrai plus profond,

car elle est nourrie par Celui qui a compassion,

qui m'a offert pardon

et débarrassé du poison!

Je demeure sur ma décision,

je vise plus précisément la direction,

avec une plus grande concentration,

car je cherche à investir Son don.

C'est une conviction

dont je m'étais éloigné pour confusion,

mais là c'est fusion en ébullition!


Pas besoin d'être dure pour devenir pure,

mais en Lui fondre sans confondre!

Je me livre ouvert et Il me sonde,

je ne peux plus me retirer une seule seconde,

Car les tourments autours abondes

et ce que j'entends s'étend dans le temps devant!

Mais dans cet espace droit et étroit,

je me porte en avant sur les pas de mon Roi.


Je L'adore, Il me conduit vers mon Divin Papa

et Son Esprit me rempli et demeure en moi


La Vie de Son amour est allégresse

parce que Sa sagesse a une promesse

qui ne trangresse, ne blesse,

ni me délaisse dans ma détresse:


Celle de réconcilier ce qui a été divisé,

de restaurer ce qui a été brisé,

de rescuciter ce qui a été tué,

Et de redresser ce qui a dévié.


Alors j'aimerai encore, encore et encore,

Sinon je me tord, je sors et c'est la mort!

Je préfère perdre les désirs de mon corps

que de prendre le bord!


Là, j'ai bien besoin de soins...

Il s'occupe de moi et me oint!

Je ne voudrais pas moins,

et n'irai pas au loin!


1Jn