L'encens du serpent

12 avril 2017, à Trois-Rivières

J’en perds le sens… Quel cauchemar!!!

Le serpent me torsade dans ses cycles.

Quand je parle, je dysonne,

Quand je cite, je m’excite pour expliquer.

L’odeur du souffre m’étouffe et m’étrangle,

Mes sinus se resserrent étroitement…

Ca sil aigu dans mes oreilles,

Dans ma tête ca spin vertigineusement,

Comme sous pression entre étaux.

Je suis aspiré profondément dans une spirale sans fin…

J’essaie de m’en sortir, mais quand j’ouvre la porte,

Je me retrouve au même endroit.

Sans sortie mon sang est couvert et mêlé de suie,

Je suis si sale que je ne peux me toucher, ni me sentir exister,

C’est profondément ensilé dans mon esprit.

Tout fond, c’est coulant, gluant, collant et sombre.

L’obscurité m’encercle dans un miroir où je ne peux voir…


Des sillons que j’essaie de surmonter m’emprisonnent

Des voix m’ensorcellent et je suis terrorisé.

Je suis empoisonné, je sèche et me sens scellé…


Je me réveille heureusement, mais avec la peur de me rendormir sans pouvoir en ressortir, alors je m’épuise d’insomnie et de sursauts!!!

J’ai peur… À l’aide!!! Mon Dieu!!!!!! AAAAHHH…


Et…


J’entends une autre voix plus pénétrante qui dit :

Réveille-toi, toi qui dors, Relève-toi d'entre les morts, Et Christ t'éclairera

J'ai cherché l'Eternel, et il m'a répondu; Il m'a délivré de toutes mes frayeurs.

Quand on tourne vers lui les regards, on est rayonnant de joie, Et le visage ne se couvre pas de honte.

Quand un malheureux crie, l'Eternel entend, Et il le sauve de toutes ses détresses.

L'ange de l'Eternel campe autour de ceux qui le craignent, Et il les arrache au danger.

Sentez et voyez combien l'Eternel est bon! Heureux l'homme qui cherche en lui son refuge!


Les ténèbres ont fuis et j’ai compris ceci :


Ma vie

Ou

Je Suis


Le point du i…

L’image de qui?

Un verbe qui vit!


Créé pour une destinée d’Éternité

Où aimer, peut s’exprimer, parler et adorer

Né J’ai cherché à trouver :


La lumière et l’air…

J’ai frappé la terre

Comme le tonnerre

J’en ai été vert de colère

Loin de mon Père

Ce n’était pas clair!


La confusion n’est pas mienne,

Mais poison dans mes veines,

Et prison dans ma peine.


La noirceur des idées,

Le menteur des vérités.

Le cœur est souillé!


L’heure est sauvé

Je meurs soulagé

Le Seigneur m’a lavé!


Le ciel est ouvert

L’Esprit vivifie

Je crie, je suis!!!


Casper Siméon -- Avril 2017


Arrivé à Trois-Rivières, vile ville de misères qui a besoin de lumière et d'espoir là où il fait noir!

Où les services baignent dans un étendu de vices!